Historique du projet

Pourquoi un troisième aéroport parisien n'est pas opportun ?

Pour une utilisation rationnelle de l'argent public

 

- La tendance actuelle du transport aérien est à la baisse, comme on peut le voir sur les documents statistiques de juin 2001, consultables sur le site web du ministère de l'équipement et des transports.
- La croisance exagérée présentée dans le cadre du débat public par la DGAC montre bien l'absence de véritable politique publique en matière de transport aérien. Ce sont les lobbys économiques du secteur qui dictent leurs souhaits au mépris du citoyen.
- La Loi d'Orientation et d'Aménagement Durable du Territoire, votée en 1999, prône un aménagement du territoire équilibré et durable entre les différentes régions. Continuer à tout centraliser autour de Paris, c'est perpétuer une erreur dont on connait les conséquences sur les plans
sociaux, environnementaux, de qualité de vie et de sécurité. C'est aussi nier l'orientation sage proné par cette Loi adoptée par nos parlementaires.
- Une croissance infinie de la région parisienne n'est pas viable. Souhaitons-nous voir doubler la population de la région parisienne en 20 ans ? Alors qu'aujourd'hui, les conséquences de la banlieurisation ne sont pas gérées, ou si peu, par le pouvoir politique, qu'adviendra-t-il alors ?

 

Nous écrire :

- Un troisième aéroport parisien ne règlera pas les problèmes des riverains de Roissy et d'Orly, au contraire il les aggravera en étendant les zones de nuisances.
- Autre contradiction du gouvernement dans sa volonté de construire un troisième aéroport : il renierait ainsi ses engagements internationaux pris à Kyoto en matière de lutte contre l'effet de serre. Le transport aérien est le mode de transport qui voit augmenter le plus sensiblement sa part dans ce domaine. Les rejets en haute atmosphère ont un impact considérablement plus important que ceux effectués au niveau du sol. Et pourtant c'est le seul secteur des transports qui échappe à la lutte contre le réchauffement climatique.
- Les scénarios établis dans le cadre du débat public DUCSAI ne prennent pas en compte la proche éventualité d'un tarissement des ressources fossiles dont est issue le Kérosène. Ils ne prennent pas non plus en compte l'éventualité d'une nouvelle régulation du secteur.