Historique du projet

Pourquoi un troisième aéroport parisien n'est pas opportun ?

Pour une utilisation rationnelle de l'argent public

 

- Un projet d'aéroport à 100 Km de Paris n'est pas viable économiquement. L'éloignement est un obstacle majeur à la réussite d'un tel équipement. En témoigne l'échec retentissant de l'aéroport de Mirabel à 60 Km de Montréal, censé remplacer celui de Dorval. Trop loin, cet équipement n'a jamais fonctionné à la hauteur de ce que l'on en attendait. Son trafic est maintenant réduit à une peau de chagrin.
- Beauvilliers ainsi que les autre sites pressentis sont à environ une centaine de Km. Compte tenu de la saturation des réseaux routiers et ferrés de transports, il faudrait enterrer les nouvelles voies qui serait nécessaire pour les relier rapidement à Paris. Inutile de préciser que de telles autoroutes ou voies ferrés «à étages» auraient un coût prohibitif avoisinant à elles seules 60 Milliards de francs.
- Les principales compagnies aériennes ne souhaitent pas venir s'installer sur un troisième aéroport. Elles préfèrent Roissy-CDG. Veut-on réellement construire un nouvel équipement avec l'argent public, 30 Milliards de francs pour l'aéroport uniquement, alors que la réussite économique d'un tel équipement n'est pas, loin s'en faut, évidente ?

Nous écrire :

- Ne pas construire de troisième aéroport à Beauvilliers, ni ailleurs, permettrait l'économie de plusieurs dizaines de milliards de francs. Une véritable utilisation rationnelle de cet argent serait celle d'une véritable véritable politique équilibrée d'aménagement du territoire rééquilibrant les équipements entre les régions, dans l'esprit de la Loi d'Orientation et d'Aménagement Durable du Territoire adoptée en 1999 par nos parlementaires.